« 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍’𝒂𝒄𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒚𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄̧𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 »
Mme Marlène Lormil, 54 ans, est native des Cayes, commune très affectée par l’important séisme d’août 2021. Avec son mari âgé de 64 ans, elle a 6 enfants dont un majeur et un âgé de 4 ans. C’est une famille d’agriculteurs qui peine à répondre aux besoins de base avec le revenu que procure les récoltes. Le séisme a causé d’importants dommages à l’habitation de sa mère, où Marlène et sa famille vivaient également, entraînant la perte de leurs biens matériels et de leurs documents. Ayant perdu son acte de naissance, elle n’avait pas les moyens financiers pour lancer le processus administratif pour le faire refaire. Par l’action concertée de l’OIM et de lCDH, Mme Lormil a été identifiée comme une personne vulnérable du département du Sud ne disposant pas d’acte de naissance après le séisme et a été accompagnée jusqu’à l’obtention de ce document.
Mme Lormil vit dans l’abri Terrain Massey (commune des Cayes) avec toute sa famille depuis le dernier séisme. Elle explique que l’un des problèmes majeurs auxquels elle fait face est l’absence de source de revenu pour pouvoir gérer l’alimentation, l’éducation, le transport, le logement et d’autres besoins essentiels.
En raison du manque de moyens économiques, elle avait décidé, pour le moment, de ne pas faire les démarches nécessaires pour obtenir un nouvel acte de naissance. Consciente de l’importance du document, la perte de son acte de naissance était pour elle une source d’angoisse puisqu’elle ne savait pas à quelle occasion elle allait être dans l’obligation de la présenter pour remplir une formalité. Maintenant que ce document est disponible, elle est sereine.
Mme Lormil témoigne sa reconnaissance envers les partenaires et avance que « Le remplacement de mon acte de naissance est un grand geste à mon égard ». Elle est aussi satisfaite du fait que la livraison a été faite sur le terrain. Elle affirme qu’elle adresse des mots de prière à Dieu pour demander bénédictions pour les partenaires.
ICDH: " Agir pour changer est un engagement citoyen"
Ref: Page facebook IOM Haiti.
« 𝙈𝙖𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙖𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙟’𝙖𝙞 𝙡’𝙖𝙘𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚, 𝙟𝙚 𝙫𝙖𝙞𝙨 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙖𝙧𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙥𝙧𝙚́𝙥𝙖𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙡’𝙤𝙗𝙩𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙚𝙥𝙤𝙧𝙩 »
Jude a bénéficié de l’accompagnement de l’OIM et de l’Initiative Citoyenne pour les Droits de l’Homme (ICDH) visant à doter d’acte de naissance des haïtiens et haitiennes vulnérables du département du Sud. Jude est né dans la localité de Cance (commune des Cayes) mais était parti vivre à Cavaillon avec sa mère depuis environ 12 ans. Il est issu d’une famille de 4 enfants. Sa mère est actuellement au Chili à la recherche de meilleures conditions de vie et les enfants étaient restés dans la commune de Cavaillon. Le séisme du 14 août 2021 a fortement endommagé la maison où habitait Jude. Après l’événement, il s’est réfugié dans l’abri Chris KAPAB (commune des Cayes). Rempli de débrouillardise, il a réuni de vieilles tôles ondulées pour immédiatement construire sa cabane et, ainsi, éviter de dormir à la belle étoile. Ce jeune déplacé interne vit avec les maigres ressources générées par la fabrication de râpes de manioc. Jude explique qu’il fait face à des difficultés économiques rendant compliquées les démarches de remplacement de son acte de naissance perdu. Il n’a pas les moyens de payer les frais qu’exigeraient ces démarches. Dans son cas, il avance qu’il devrait d’abord payer le transport pour se rendre à Maniche pour trouver la chapelle où il a été baptisé et payer l’émission d’un carnet de baptême. D’un autre côté, il a décidé de ne plus se rendre à Port-au-Prince du fait de l’expansion des cas d’enlèvement et après avoir été témoin de l’assassinat d’un concitoyen haïtien par arme à feu. L’acte de naissance est un document important pour Jude d’autant que sa mère voudrait l’aider à faire un passeport dans l’éventualité d’un voyage à l’étranger. Il se réjouit d’avoir reçu le document en moins d’un mois. L’acte de naissance lui a été remis protégé dans du plastique. Il remercie les partenaires de l’avoir aidé gratuitement à obtenir le document en un si bref délai.
ICDH: " Agir pour changer est un engagement citoyen"
Ref: Page facebook IOM Haiti.
Enregistrement de naissance en faveur des personnes déplacées internes affectées par le séisme du 14 aout 2021 dans le Grand Sud. Initiative Citoyenne pour les Droits de l'Homme (ICDH) avec l'appui financier de l'OIM et du Fonds CERF est en train de faciliter l'enregistrement de naissance en faveur des personnes déplacées internes vivant dans les sites des communes du Département du Sud touchées par le séisme du 14 aout 2021. En effet, une semaine après le séisme nos agents de protection étaient sur le terrain pour réaliser des evaluations en besoin de protection. La question de perte de documents d'identité, l'appui psychosocial et scolaire aux enfants affectés par ce séisme et soutien économique aux familles vulnérables étaient clairement identifiés comme étant des besoins prioritaires et fondamentaux sur lesquels des réponses doivent être apportées. Nos agents de protection étaient allées à la rencontre de ces personnes déplacées internes pour obtenir des informations leur facilitant l'obtention de leurs documents d'identité.
ICDH: " Agir pour changer est un engagement citoyen"
Lien icihaiti.com : https://www.icihaiti.com/article-36352-icihaiti-cayes-seisme-remplacement-des-documents-d-identite-perdus.html
Rencontre d’échanges réalisée par ICDH avec les jeunes écoliers et les leaders des organisations sur l’importance de promouvoir les droits de l’homme et des droits de l’enfant en Haïti.
L’accès à l’identité constitue l’un des droits les plus sacrés de l’homme. C’est un droit indispensable à l’être humain. Malheureusement dans notre société, certains et même une grande partie des nôtres, n’ont pas accès à cet acte de naissance si précieux pour tout humain. Par ailleurs, certains de ceux qui le détiennent font face à un problème quelconque, soit de non enregistrement, soit d’erreurs matérielles et d’autres n’en connaissent même pas l’importance.
En ce qui concerne le travail de terrain je n’avais pas de très grande expérience mais très vite j’ai pu acquérir une expérience pratique dans le projet de documentation aux personnes en difficulté. Très rapide j’ai été autonome et j’ai dû bosser pour imposer mon autonomie au niveau de l’équipe.
Cette expérience que j’ai acquise a touché dès le premier jour ma sensibilité humaine et mon sens de patriotisme. Difficile que soit le transport pour se rendre sur le terrain, quelques irritants que soient les situations inhumaines, des bénéficiaires mise à part, les difficultés d’adaptation, il a été extrêmement obligatoire de joindre les deux bouts pour accomplir la mission.
Il m’a été nécessaire de garder tout le calme suffisant, sourire quand il le faut pour avoir les informations nécessaires. Parmi les bénéficiaires, certains détiennent toutes les informations requises, d’autres ne connaissent même pas leur date de naissance, d’autres encore n’ont même pas la capacité de signer la page de consentement.
La pire situation difficile que j’estime avoir affronté consiste à interviewer des muets en l’absence de leur interprète. Ceci a été une réelle acrobatie pour y parvenir avec beaucoup de dextérité. Enfin, la liste commence à s’épuiser et ça devient beaucoup plus difficile mais il a fallu achever la mission. Ce fut le tour des stratagèmes et des câlineries à l’égard des bénéficiaires.
Cela s’était révélé utile et nécessaire, parce que dans la réalité de vie précaire dont font face les bénéficiaires, le besoin d’un acte d’état civil ne s’avère pas toujours une priorité à leurs yeux. En conséquence, il a fallut développer toutes types de stratégie afin d’amener certains bénéficiaires à avoir les intérêts à participer dans le programme. En plus on saurait ne pas souligner le stress et les soucis dérivant d’une atmosphère teintée de bruits de tirs d’armes automatiques dans certains quartiers.
Globalement, c’est un travail qui a été réalisé avec beaucoup de pressions et de tensions dans une conjoncture socio-politique très difficile.
En fin de compte, comme il est dit dans les sciences humaines, les meilleures méthodes d’apprentissage sont les propres expériences vécues. Ainsi, je peux donc en conclure que les expériences réalisées au niveau de l’institution m’ont beaucoup marqué et elles vont contribuer à améliorer et bonifier ma pratique du terrain à l’avenir.
Il est un droit humain qui est défini différemment selon l'époque et le lieu. De manière historique, il s'agit du droit d'être en vie et de ne pas en être privé. Ce droit est à l'origine une simple réprobation générale de l'homicide.
C'est sur ce thème que Initiative Citoyenne pour les Droits de l'Homme (ICDH) et ses partenaires ont animé un atelier de réflexion et d'échanges sur la situation des droits humains en Haiti. L'ensemble des échanges ont mis l'accent sur l'insécurité qui règne Haiti, en particulier sur le développement du phénomène de kidnapping où le droit à la vie, à la liberté et à la sureté de la personne en son article 3 de la DUDH est baffoué/violé.
ICDH et ses partenaires rapellent aux autorités haitiennes leurs obligations de garantir la sécurité dans le pays puisque l'Etat Haitien est signataire d'un ensemble de conventions internationales qui garantissent le droit à la vie et à la liberté.
Batissons ensemble une société de paix où il fait bon de vivre
ICDH: Agir est un engagement citoyen
Ce vendredi 4 Decembre 2020 treize (13) personnels de protection d'ICDH ont suivi une formation donnée par Me Junior Remy Mauvais, Agent de Liaison UNHCR en Haiti en "Enregistrement de Naissance et Prévention de l'apatridie".
Selon les estimations avancées par les autorités haitiennes, environ 3 millions d'haitiens et haitiennes ne sont pas documenté(e)s . Ce chiffre représente plus d'un 1/3 de la population haitienne. Donc, ils/elles (ces haitiens/haitiennes) s'exposent aux Risques d'apatridie. Donc, ICDH et ses partenaires attirent l'attention des autorités haitiennes sur l'urgence de lancer une Campagne Nationnale d'Enregistrement de Naissance afin d'éviter le pire. Trop d'haitiens et haitiennes sont né(e)s mais ne sont pas reconnu(e)s par l'Etat Haitien.
Merci UNHCR pour ce temps de formation.
ICDH: "Agir pour changer est un engagement citoyen"
Par : Vitalème ACCÈUS
Jeudi 10 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– Depuis des temps immémoriaux, les responsables du bureau d’État civil de la Grand’Anse crient leur impatience à cause d’ une pénurie de formulaires originaux d’acte de naissance et de registres dans le département.
Aujourd’hui, plus de 3,000,000 d’hommes, de femmes et d’enfants vivent sans document juridique (sans acte de naissance) dans les différents départements du pays et il va falloir au cours des cinq années à venir tenter de renverser cette tendance grâce à un projet mise en œuvre par l’ICDH et IDETTE en partenariat avec l’UNICEF par l’entremise de l’Affaires mondiales Canada.
Parmi les causes liées à la situation ci-dessus mentionnée : l’absence de registres et de formulaires vierges d’acte de naissance dans certains bureaux d’état civil, surtout dans les localités les plus reculées du pays en particulier les communes de Dame- Marie, Anse d’Hainaut et les Irois, situées dans le département de la Grand’Anse.
La situation est la même pour les autres faits d’état civil que sont les mariages et les décès.
L’Initiative Citoyenne pour les droits de l’Homme- ICDH à travers d’une cérémonie solennelle organisée le 8 Septembre 2020 , à procéder dans la commune d’Anse d’Hainaut à la remise de formulaires vierges d’actes de naissance et de registres de déclaration de naissance aux officiers d’état civil des communes déjà mentionnées, est venu apporter une réponse à cette difficulté qui pendant longtemps gangrenait le processus d’enregistrement des faits d’état civils.
« La distribution des registres est une activité régalienne de l’Etat . Il faut dire que par le passé, la question du registre a longtemps été une préoccupation ; mais depuis cette partenariat entre le Ministère de la Justice et la Sécurité Publique, l’UNICEF et les ONG en particulier l’ICDH , nous essayons de couvrir les besoins de tous les bureaux d’état civil dans les communes ciblées par le projet » a fait savoir, Urbens Wilbert Dieuveuil, Directeur Exécutif de l’ICDH.
Et parce que l’on se trouve à la moitié de l’année civile, il est important que le personnel de l’état civil soit en possession du matériel lié à l’enregistrement des faits d’état civil afin qu’aucun fait d’état civil où que ce soit dans la région de la Grand’Anse, n’échappe à l’enregistrement à martelé le Directeur de l’ICDH.
Avec cette nouvelle distribution, dans les trois communes de la Grand’Anse désormais ,il est question qu’aucun fait d’état civil, aussi négligeable soit-il n’échappe à l’enregistrement.
Vitalème ACCÈUS
Par : Vitalème ACCÈUS
La lutte contre le coronavirus passe avant tout par la sensibilisation des populations sur les gestes barrières et ce, sur toute l’étendue du territoire. C’est ce qui explique l’action menée par l’Initiative Citoyenne pour les droits de l’homme-ICDH dans le département de la Grand’Anse dans les communes de les Irois, Dame- Marie, Anse d’Hainault ,le samedi 2 mai 2020 le Coordonnateur du projet Steeve Michel Petit -Homme était à les Irois, pour faire des dons à la population bénéficiaires du projet et les autorités partenaires et surtout les inviter à observer, de manière stricte, les règles sanitaires édictées en cette période sensible.
C’est le début d’une longue campagne de sensibilisation contre le coronavirus. Objectif pour l’Initiative Citoyenne pour les droits de l’Homme-ICDH est de faire en sorte que le département demeure saine car pour l’heure, aucun cas de coronavirus n’y a été enregistré. La vigilance est donc de mise. Les habitants de les Irois ont été invités à prendre conscience de la menace que représente le covid-19 en observant les mesures d’hygiène promulguées par le gouvernement.
« Il était important pour moi d’être à vos côtés au moment où Haiti traverse une crise sanitaire sans précédent. Vous savez le coronavirus n’épargne personne et donc nul n’est à l’abri de cette maladie. Cependant si nous respectons les règles d’hygiène qui ont été édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé et surtout par notre Ministère de la Santé publique et la population , nous pouvons empêcher le coronavirus de franchir les frontières du département de la Grand’Anse et perturber la tranquillité des citoyens . J’ai donc décidé de venir vous expliquer les choses de vive voix, non sans difficultés, et aussi vous offrir des kits de lavage des mains, gels hydro alcooliques et masques de protection afin qu’ensemble nous luttions contre la maladie » a fait savoir le Coordonnateur du projet Steeve Michel Petit-Homme..
Les leaders communautaires et les autorités locales ont pour mission de distribuer les kits reçus dans les lieux sensibles des communes ciblées par le projet afin d’aider les populations à se prévenir contre le virus à la couronne qui est la Covid-19 . Pour montrer l’exemple, le Coordonnateur du projet s’est lui-même rendu dans l’un des sites de formation de l’ICDH, plus précisément dans la commune Les Irois . Là, il a invité participants et participantes à observer les gestes barrières contre le coronavirus et à rester disciplinés.
A noter que l’ICDH, dans le cadre du projet de l’état civil dans la Grand’Anse exécuté en partenariat avec Unicef et financé par Affaires Mondiales Canada , organise régulièrement des actions sociales en faveur des populations de la Grand’Anse.
Vitalème ACCÈUS
ICDH célèbre la journée internationale de droits de l‘homme sur le thème : “Jeunesse débout pour les droits humains ”
Le 10 décembre est célébré par les militants et les organisations des droits humains comme la journée internationale des droits de l’homme. L’occasion pour eux de dresser un bilan de leurs activités, des acquis mais aussi des défis liés à la question des droits humains.
Ce mardi 10 décembre 2019, Initiative Citoyenne pour les Droits de l’Homme (ICDH) a réalisé un atelier de reflexion sur la situation des droits de l’homme en Haiti. A cette activité 40 leaders des organisations communautaires et des droits humains ont participé à cette activité.
Cet atelier a permis aux participants et participantes de refléchir sur la nécessité de continuer à lutter pour que les droits humains soient réellement respectés en Haiti et de créer une synergie entre les organisations de la société civile haitienne.
Au cours de l’ouverture de l’atelier, le Directeur Exécutif de l’ICDH Urbens Wilbert Dieuveuil souligne que la journée internationale des droits de l’homme est l’occasion pour les militants de tirer la sonnette d’alarme pour l’Etat et les autorités en leur disant « Attention ! vous allez droit dans le mur»
Parce que, d’après Urbens « faire des discours qui ne sont pas pris en compte et mettre en place des lois qui ne sont pas appliquées ça met le pays en danger. Et ça, c’est l’occasion pour crier ce fait haut et fort. Et comme cette journée est internationale, c’est aussi l’occasion de débattre, de discuter, de voir un peu les expériences internationales, échanger au sein de nos réseaux nationaux et organisations partenaires »
Les participants /tes pour la plupart des jeunes ont fait ressortir les droits bafoués en Haïti et donnent également des orientations nécessaires pour la résolution de la crise socio- polique, grâce au respect et à la protection, notamment, du droit de manifester ; du droit à la liberté d’expression ; du droit à une égale protection de la loi ; du droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne ; du droit à l’éducation, aux soins de santé, à l’alimentation, au logement et à la sécurité sociale ; de l’égalité entre les femmes, les hommes et les autres ; du droit d’être libre de toute forme de discrimination ; du droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; du droit à un procès équitable et à un procès équitable ; du droit de ne pas être torturé, arrêté ou détenu de façon illégale ou arbitraire.
Enfin, la Déclaration universelle des droits de l’Homme est un texte fondateur. Sa connaissance participe à la construction progressive de la citoyenneté et à l’acquisition d’une culture des droits humains auprès des jeunes . Elle fait partie des connaissances définies par le socle commun de connaissances et de compétences pour le développement d’un pays comme le notre.
Vitalème ACCÈUS
acceus2009@gmail.com
Source: https://rezonodwes.com/2019/12/11/jeunesse-debout-pour-les-droits-humains/
Trois semaines de paralysie totale des activités : Cinq Organisations de la société civile alertent sur une situation humanitaire «urgente »
Nous signataires de cette note , Initiative Citoyenne pour les Droits de l’homme -ICDH, Organisation Citoyenne pour une Nouvelle Haiti -OCNH, Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire -CAPAC, Kondinasyon pou Devlopman Solidè Sidès – KODESS , Centre de Formation pour l’Entraide et le Développement Communautaire -CFEDEC constatons que depuis trois semaines, le pays traverse une crise socio- politique sans précédent . La population est prise entre des manifestants, la répression de la police et la prolifération des groupes armées, qui continuent de dicter leur loi sur le territoire en toute impunité.
Les activités sont paralysées sur toute l’étendue du territoire. Des Directeurs d’écoles ont demandé aux parents de garder les enfants à la maison jusqu'à nouvel ordre, les femmes n’ont pas accès à des Hôpitaux et les routes sont inaccessibles pour les médecins qui vont dans leur travail.
Dans cette phase l’Etat ne peut pas garantir les droits fondamentaux de la population, particulièrement le droit à l’alimentation, le droit à la santé et à la sécurité etc. Tous sont bafoués par les autorités concernées. De plus les boutiques et d’autres entreprises ont fermées leurs portes. En conséquence la cherté de la vie ronge la population qui était en situation difficile de se nourrir. Cet état de causes est la conséquence de la mauvaise gouvernance du pouvoir en place.
Nous déplorons cette situation du fait que les populations civiles constituent les premières victimes. Après plusieurs semaines cloisonnées chez elles, elles ont besoin en toute urgence une aide humanitaire (de la nourriture, d'eau potable et d'articles ménagers) pour survivre dans leurs quartiers ou localité , elles doivent aussi retrouver à terme un minimum de sécurité dans un environnement qui demeure malheureusement très instable.
Chaque jour que dure cette crise, la rancœur se renforce et le pays se rapproche dangereusement d'une guerre civile sans merci à cause de l’incapacité des acteurs qui ne peuvent pas entamer et finaliser une négociation politique afin de faire sortir le pays du bourbier. Conscientes de la gravité de la situation nous exhortons toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue car le pays avant tout.
Aujourd’hui le président de la république en l’occurrence Jovenel Moise doit comprendre que l’heure est grave, qu’il doit prioriser l’intérêt supérieur de la nation en lieu et place de l’intérêt de son mandat...
En tout état de cause, l’état doit respecter les principes des droits humains et tous les instruments internationaux signés par Haiti. Les affrontements entre les manifestants et la Police Nationale d’Haiti, sont une source de détérioration de la situation sécuritaire et de violations de Droits de l’Homme, et favorisent l’accroissement constant de la vulnérabilité de la population. La population civile à des problèmes spécifiques liés aux soins médicaux, à l’accès à l’eau potable, à la prise en charge alimentaire. À ces groupes il faut ajouter les enfants, les orphelins, les femmes enceintes et allaitantes et les vieillards, les personnes handicapées et les PVVIH. Nous invitons le président Jovenel Moise à tirer les conséquences de cette crise humanitaire qui est à l’horizon…
Port-au-Prince, le 30 Septembre 2019
Pour authentification :
Patrick Saintil, Coordonnateur Général, KODESS
Edex Paul,Coordonnateur Général, CFEDEC
Camille OCCIUS ,Coordonnateur Général ,OCNH
Urbens Wilbert Dieuveuil, Directeur Exécutif ,ICDH
Vitalème ACCÈUS,Directeur Exécutif,CAPAC
Liens:
https://www.alterpresse.org/spip.php?article24800#.XZYzgEZKjIU
Droit à l'identité
L'Initiative Citoyenne pour les Droits de l'Homme (ICDH) avec l'appui de l'OIM et ses partenaires réalise une campagne de sensibilisation sur le droit à la documentation et la migration dans les quartiers populaires de Jérémie (Caracolie I et II, Platon, Sainte Hélène etc...). L'objectif est d'informer et sensibiliser les habitants de ces quartiers en particulier les jeunes sur:
- l'importance et la protéction des documents d'état civil. (Acte de naissance, Extraits des Archives)
- les procédures d'obtention et de récupération des documents d'état civil.
Dix journées de sensibilisation sont prévues à cet effet.
L'Article 15 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule: " Tout individu a droit à une nationalité."
" Agir pour changer est un engagement citoyen"
MINUJUSTH et ICDH ont organisé une journée portes ouvertes pour commémorer la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture.
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